News Nouvelle Star
Sa victoire de la musique
«L’émotion a été forte au moment où mon nom a été prononcé parce que mon cerveau ne s’y attendait pas du tout. Vraiment pas», J’apprécie ce rendez-vous annuel car ici on joue en live. C’est un parti pris extrêmement audacieux pour la chaîne. Et pour nous, artistes, une grande chance. Monter sur scène, c’est avoir en permanence l’idée que l’on partage quelque chose.»
Le succès de son album, « Løve Live», vendu à 250 000 exemplaires.
Trois cent mille exemplaires, vous voulez dire! Je le précise parce que ça me fait plaisir pour tous les gens que j’aime et tous ceux qui ont bossé sur ce disque. Trois cent mille disques vendus, c’est chouette, c’est fou, évidemment. Jamais de la vie je n’aurais imaginé un tel succès. On travaille énormément, mais j’ai besoin d’être dans l’action. Je n’aime pas ce moment où l’artiste s’assied et se dit : «Maintenant que le fauteuil grince moins, je vais faire tout ça assis.» Je n’aime pas ce moment de mollesse inévitable, donc je le repousse le plus possible.
Coach ou juré de «The Voice», «Nouvelle Star» ?
Oui j'ai reçu des propositions. J’ai tout refusé. Je n’ai pas fait de choix professionnels liés comme vous le disiez à un esprit de revanche. À une époque, quand je parlais, on ne m’écoutait pas. Puis, soudainement, tout a basculé. À ce moment-là, tu as l’impression d’avoir un espace de liberté qui s’agrandit et le risque, c’est de vouloir l’occuper pleinement. Je ne pense pas avoir agi ainsi. Je fonctionne toujours à l’instinct, mais j’ai quand même le sentiment que ma trajectoire reste précise. Je n’ai pas l’impression de me diluer.
De fait, je ressens un certain apaisement. Je suis plus heureux avec mes potes sur scène et en studio. Je n’ai plus besoin d’être dans une forme d’hystérie de la démonstration quand j’apparais dans les médias. Parfois, je dois l’avouer: je ne reconnaissais pas le garçon que je voyais à l’antenne.
Son ancien coté provoc
À l’époque de «Nouvelle Star», où l’on était plutôt habitués à voir sur la scène de Baltard des chanteurs à voix, on a voulu me mettre dans cette case de l’artiste provocateur, une sorte d’hystérico-rigolus. Il est sûr que, à ce moment-là, voir arriver un mec qui parle des groupes Herman Düne ou Black Rebel Motorcycle Club, c’était un peu bizarre. En plus, je jouais de l’ukulélé et fabriquais des reprises à la Richard Cheese (un chanteur américain qui détourne des hits dans un style swing ou lounge music, NDLR). C’était totalement décalé. Mais je me rends compte aujourd’hui qu’il y a mieux à faire que ce petit rôle de provocateur et que ma responsabilité est plus importante.
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |