News L'actu de Nolwenn Leroy
Un concert des Enfoirés, sans spectateurs
Le public aux Enfoirés c’est l’acteur principal du spectacle. On tire toute notre énergie de lui. Se retrouver comme ça, sur scène, dans cette grande Halle Tony Garnier de Lyon, sans le public c’est un gros manque. C’était dur au début et maintenant on enchaine. On espère qu’il y aura beaucoup de monde devant la télévision. " dit elle avant de parler du protocole sanitaire mis en place qui l'a fait hésiter à venir "Très honnêtement, j’ai hésité avant de venir cette année. Avec la crise de la Covid-19, je me suis posée plein de questions. Le mot "bulle sanitaire" me faisait peur. Est-ce que c’était possible ? Est-ce qu'on allait arriver à protéger tout le monde ? Je ne pensais pas qu’on arriverait à discipliner autant de personnes (450 personnes étaient présentes cette année en coulisses, NDLR). Mais c’était une nécessité absolue de faire Les Enfoirés cette année. Donc tout le monde est extrêmement attentif au protocole sanitaire et on fait attention à l’autre."
Interrogée sur l'ambiance elle confie que cette dernière est est différente "mais bizarrement le fait de ne pas pouvoir être aussi proches physiquement nous rapproche beaucoup. Le fait d’avoir été isolés tout ces mois, on sent le bonheur de se retrouver tous ensemble et de pouvoir monter ce spectacle. Sur le papier, ça paraissait improbable... On reste tous inquiets sur la situation des plus démunis. Avec le protocole sanitaire, on a un manque à gagner énorme sur la billetterie (4,2 millions d'euros, NDLR). On compte sur le public, les ventes d’albums, du CD, du DVD. C’était l’année où on ne pouvait pas ne pas le faire. Tout le monde est là et sait pourquoi il est là."
[NOLWENN LEROY
«Aux Enfoirés, le public est l’acteur principal des spectacles. On tire toute notre énergie de lui pendant nos concerts et se retrouver seuls dans cette grande Halle Tony Garnier qui résonne si fort est douloureux. Le premier jour des répétitions a été difficile mais à présent, nous avançons et enchaînons les tableaux avec la même réflexion commune : s’il n’y a personne dans la salle, il y aura des millions de téléspectateurs devant leur télévision.
Nous sommes loin des yeux, mais près du cœur. J’ai hésité à venir, je redoutais un peu la bulle sanitaire dans laquelle nous allions vivre et pourtant, c’était une nécessité absolue. Tout le monde est très discipliné, se plie aux règles et fait attention à l’autre. Cette année, je chante tout le temps avec Carla Bruni.
J’en suis très heureuse car elle a un timbre de voix incroyable, une grande délicatesse et surtout, elle est très drôle. C’est une personnalité à part, très «rock and roll». Nos deux voix se complètement parfaitement. Nous avons tourné un très beau tableau sur Les filles d’aujourd’hui, de Vianney, avec Claudio Capéo et Christophe Willem. Je chante également sur le tube de Zazie, J’envoie valser, avec Carla, Christophe Maé et Florent Pagny. Francis Cabrel devait être là, mais il a annulé sa venue au dernier moment en raison de la situation sanitaire.
Nous lui rendrons hommage à travers Des hommes pareils et nous le célèbrerons à nouveau avec lui lorsque les temps seront meilleurs. C’est un bonheur de se retrouver à Lyon après des mois d’isolement et cette envie commune de solidarité va faire des merveilles à l’écran».b]ITW TF1PRO
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |