News Familles d'explorateurs 2011
Pourquoi avoir accepté de participer à Familles d'explorateurs ?
Dès que j'ai lu le concept, j'ai immédiatement eu envie d'y participer ! Je trouve ce nouveau jeu magnifique car il rassemble trois valeurs auxquelles je suis très attaché : l'aventure, le dépaysement et la famille. J'ai moi-même quatre enfants et plusieurs frères, je suis donc très sensible aux valeurs familiales. En plus, Familles d'explorateurs est un format original créé par les équipes d'ALP. Je suis fier de devenir l'animateur d'un concept 100 % français ! C'est d'ailleurs une première qu'un jeu de création française soit diffusé en prime-time pendant plusieurs soirées sur TF1.
Quel est votre rôle ?
Je suis à la fois animateur, arbitre et meneur de jeu durant les épreuves et les différentes phases de l'émission. Pour rester le plus neutre possible tout au long de l'aventure, je ne côtoie pas les familles sur le camp de base, même s'il m'est arrivé de m'y rendre en cas de nécessité. D'ailleurs, je ne les ai pas rencontrées avant le départ. Elles me voient pour la première fois lors du premier enregistrement.
Pourquoi être allé en Australie ?
Nous voulions aller au bout du monde avec ce nouveau jeu d'aventure. L'Australie est un pays magique mais peu connu des Français car très lointain et onéreux. Nous nous sommes installés dans le Queensland, en plein désert et loin de la mer, dans un décor extraordinaire à l'image du film Australia avec Nicole Kidman. La nature y est hostile mais sublime, avec une terre rouge qui évoque le grand canyon. Il y pleut très rarement même si cette région au nord-ouest de Brisbane a été totalement inondée en janvier dernier.
Qu'en est-il du lieu de vie des familles ?
Installées sur un camp de base, les familles disposent toutes d'une tente avec des lits de camp et d'une table. Les toilettes sont formées grâce à un trou creusé dans le sol et la douche est artisanale et rudimentaire, avec une réserve d'eau que les candidats doivent remplir. Ils se retrouvent dans les mêmes conditions que s'ils faisaient du camping sauvage. Des conditions de vie qui ne seront pas évidentes pour tous ! Mais Familles d'explorateurs n'est pas un jeu de survie. Les familles n'ont pas à se soucier de trouver de la nourriture et reçoivent toutes, dès le début de l'aventure, les mêmes denrées alimentaires. Ils doivent toutefois surveiller leurs réserves. Il n'y a pas de supermarché à côté de leur tente !
Quelles étaient les motivations de ces familles ?
Certaines viennent tester la solidité de leurs liens familiaux ou essayent d'en créer... Une autre est même venue pour suivre les traces de ses ancêtres. Dans ce cas, il s'agit presque d'un voyage initiatique. Les familles actuelles rassemblent des cas de figure très variés. Elles peuvent être «classiques», avec des parents et leurs enfants, ou recomposées, mais aussi laisser à l'un des grands-parents un rôle central. Cette diversité se retrouve dans le jeu. Les motivations varient en fonction de ces différentes configurations, des relations et de la confiance qui unissent les membres de ces familles. Au cours du jeu, ils vont se redécouvrir, apprendre à se connaître... Seule constante pour toutes les familles : elles sont venues vivre une expérience unique à quatre, alors qu'elles partagent finalement assez peu de moments en commun.
Se retrouver face à l'inconnu en famille apporte-t-il un réel avantage aux candidats ?
Ce n'est pas si simple. Pas besoin d'aller en Australie pour savoir que les relations familiales ne ressemblent pas un long fleuve tranquille ! Le jeu reflète toutes les facettes des rapports familiaux. Il y a des moments de grande fraternité, de complicité et d'amour absolu mais aussi de crise et d'incompréhension. La défaite fait remonter toutes les tensions à la surface alors que, dans la victoire, les problèmes s'évanouissent.
Qu'est-ce qui vous a le plus marqué durant le jeu ?
J'ai été frappé par l'énorme dose d'amour et de respect que j'ai pu observer. Dans l'une des familles, les deux grands «gaillards» de 27 et 25 ans ne peuvent pas passer une journée sans faire un câlin à leur maman. Et ils l'assument totalement ! J'ai aussi assisté à des moments très complices entre une fille et sa mère, ou encore entre un beau-père et le fils de sa compagne. Je crois que les téléspectateurs pourront vraiment s'identifier à ces familles. Personnellement, je m'y suis reconnu à de nombreuses occasions !
Par Aurélie Binoist tf1 / Photo tf1
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |